“Je ne photographie pas la vie telle qu’elle est, mais la vie telle que j’aimerais qu’elle soit.” –Robert Doisneau
Robert Doisneau, le photo-poète du Paris des années 50, aurait détesté le Paris de 2010. Il était déjà assez pessimiste sur le Paris des années 70 et 80. Il n’y a plus de « coins et recoins », s’est-il plaint. “Le désordre a été interdit.”
L’œuvre la plus connue de Doisneau est Le Baiser : l’image d’un couple de jeunes amoureux s’embrassant devant l’hôtel de ville de Paris en 1950 qui ornait un million de chambres d’étudiants dans les années 1980. Il n’a jamais aimé la photographie, peut-être parce qu’il l’avait prise, comme il a dû l’avouer lorsqu’elle a fait l’objet de deux procès au début des années 1990.
Les images les plus typiques de Doisneau des années 1950 ne sont pas posées, mais minutieusement traquées et cadrées – plans d’enfants, de prostituées ou de porteurs de marché, et d’autres habitants des rues dans les quartiers démodés et non balayés de la ville.
1950
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